#31 – syndrome de la schtroumpfette

Cet article est une audio description de l’émission de podcast Balance ton mot.

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Quel est le point commun entre Inception, Starwars et Ratatouille ? Ces films sont tous les trois atteint du syndrome de la Schtroumpfette. J’vous explique ça !

Le syndrome de la Schtroumpfette c’est la tendance qu’ont les œuvres de fiction à ne comprendre qu’un seul personnage de sexe féminin parmi un ensemble de personnages masculins, malgré le fait que la moitié de l’humanité soit composée de femmes. 

@chanelmentie ♬ Love You So – The King Khan & BBQ Show

C’est l’essayiste américaine Katha Pollitt qui théorise ce syndrome dans le New York Times en 1991. Dans son article, elle critique la représentation féminine dans le dessin animé des Schtroumpfs. On y retrouve qu’une seule incarnation du féminin dans un univers masculin. Et, quand les Schtroumpfs de genre masculin ont chacun leur personnalité, la Schtroumpfette, elle, n’est défini que par son genre. Elle est femme quand les autres sont grincheux, fort, rieur…

Et ce syndrome a un réel impact sur le réel. En zappant la moitié de la population, ces œuvres de fictions diffusent l’idée que la société est un monde d’homme. Ces images façonnent notre imaginaire collectif et y glissent des normes. Les séries et les films, sont autant de médias qui nous accompagnent tout le temps. On les retrouve dans le métro, animent nos soirées Netflix et nous aident à dormir. Elles sont sur nos Iphones, tablettes et télévisions. On les regarde du fond de notre lit, depuis notre canapé, dans la salle d’attente du médecin, nous remontent le moral, nous font pleurer de compassion ou de rire. Les fictions font parties de notre quotidien, ou du moins font partie du quotidien d’assez de monde pour dire que c’est un média populaire (Bridgerton c’est 82 millions de vues, Stranger Thing 64 millions et le Jeu de la Dame 62 millions)

Il est donc nécessaire et fondamental de dépasser ce syndrome de la Schtroumpfette et de raconter des histoires de femmes. Ça n’est pas LA réponse pour obtenir l’égalité entre les hommes et les femmes, mais c’est UNE des réponses. Donner aux femmes de quoi se projeter, des modèles de qui s’inspirer. Donner aux hommes une vision différente de la leur, un point de vu singulier.

une série pour explorer le syndrome de la Schtroumpfette

A l’extrême opposé du syndrome de la Schtroumpfette, on a la série  Jane the Virgin dispo sur Netflix. C’est clairement une de mes séries préférées. Elle doit même arriver deuxième dans mon classement ! Jane the virgin, c’est une caricature de telenovelas, les séries hispaniques. On suit les aventures de Jane, entourée de sa mère et de sa grand-mère. Les trois collocs offrent des scènes pleines de sororité, d’empowerment et de détermination. Cette série se moque des clichés et offre un casting choral de meufs ultra-badass. Pour une bonne dose de féminisme drôle et léger, je vous conseille Jane the virgin.

Si vous avez aimé l’épisode, pensez à laisser un commentaire et 5 étoiles sur Spotify, Deezer ou ApplePodcast pour nous aider à faire connaitre l’émission ! Balance ton mot est un podcast pensé par l’association Balance ta pépite. Pour soutenir nos projets de sensibilisations, vous pouvez faire un don ici.

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Episode écrit et réalisé par Chanel Mentie
Pour l’asso Balance ta pépite
Produit par Les Petits Poings
Vignette Escki
Générique Nathan Guéant